Quelqu'un a vu mon diadème ?

J'ai dû le perdre en passant l'aspirateur hier matin. Déjà que je m'étais cassé un ongle en essayant de défaire un nœud dans un lacet d'espadrille mouillé, brûlé la frange en retirant le rôti du four pendant que j'essayais simultanément de flamber la sauce d'accompagnement… En plus de la cicatrice qui est apparue sur mon bras au moment où la corde à linge a flanché sous le poids des cinq paires de jeans que je venais de laver et de la légère claudication dont je suis affublée depuis ma chute dans l'escalier du sous-sol alors que j'enjambais un lot de bottes d'hiver la semaine dernière pour aller chercher des jus pour les lunches du lendemain. Disons que je n'aurai pas vraiment fière allure pour les retrouvailles avec mes amies du secondaire. Avec un peu de chance, elles auront aussi perdu leur diadème…



mercredi 14 juillet 2010

Carlos Santana au FÉQ… décevant


Hier soir, spectacle de Carlos Santana dans le cadre du Festival d'été de Québec. Malgré la pluie (qui a cessé tout juste avec l'arrivée de Santana sur scène), il y avait foule.

Dans le journal d'hier, on annonçait toutes sortes de belles choses… et dans l'édition de ce matin, on titre Céleste Santana et Une explosive fiesta. Eh bien je ne suis pas allée au bon spectacle. Il promettait de nous faire danser et chanter. Deuh !

Il y a bien eu Black Magic Woman enchaîné sur Riders On The Storm, Sunshine Of Your Love, et quelques-uns de ses succès, mais rien pour écrire à sa mère. Il a peu parlé, pas un seul mot en français. Ni bonsoir, ni merci. Je ne lui demande pas de me raconter sa vie dans les menus détails dans un français irréprochable, mais un petit merci à gauche et à droite, ça ne fait pas mourir. En plus, il marmonne plus qu'il ne parle, alors difficile de comprendre ce qu'il raconte. Il a parlé une fois pour nous présenter sa fiancée qui a fait un solo de percussion impressionnant, je dois le dire, une autre pour nous dire que nous étions « light » et « love ». Il l'a répété environ dix fois, a dit « thank you » et a tiré sa révérence deux ou trois pièces plus tard.

Iron Maiden et Supertramp ont été d'un tout autre calibre. Je suis allée voir Iron Maiden à reculons, sur l'insistance de l'Homme. Je connais peu le heavy metal et je n'aime pas vraiment cela. J'ai été agréablement surprise. Un professionnalisme sans faille, des propos justes et intéressants, du charisme et de l'humour. J'ai été charmée ! Et Supertramp, l'un des meilleurs spectacles que j'ai vu au FÉQ (parmi les Van Halen, Styx, Kiss, Sting et autres). Il a joué ce que nous voulions entendre… Il nous a témoigné son amour pour la ville et ses fans et nous lui avons retourné la politesse. Quand on quitte un spectacle en continuant de fredonner, c'est bon signe. Hier soir, j'ai quitté les Plaines en me répétant que j'étais « light » and « love » et que ça ne mettrait pas de l'essence dans mon BatCamion tout cela.

Mais c'est peut-être juste moi…